Quand tourisme vert rime avec économie circulaire

Tourisme vert Economie circulaire

Source : 解放日报 jiěfàng rìbào via sohu.com, le 31 mai 2014

C’est la saison des nèfles du Japon. Dans le parc écologique LianYi du quartier de Qingpu, dans la banlieue de Shanghai, des flots de touristes viennent les cueillir. D’une coopérative agricole au bord de la faillite, la plantation de néfliers a été transformée en parc moderne dédié au tourisme vert, où les visiteurs défilent chaque jour.

Peu d’entre eux le savent, mais ce parc de néfliers du Japon permet à l’agriculture urbaine d’aller plus loin que les schémas classiques de l’agriculture traditionnelle : non seulement il développe les concepts de cueillette écologique et d’effort récréatif, tout en offrant un panorama des sciences et techniques agricoles, mais il représente aussi un champ d’étude pour la protection de l’environnement. En faisant de l’écologie une partie intégrante du processus, ce parc de néfliers du Japon produit 15.000 kilowatts d’électricité par an, ainsi que 2.800 tonnes d’engrais biologique.

De la cueillette saisonnière au restaurant bio

« Cette année, la pluie et l’ensoleillement ont été parfaits pour les nèfles : la récolte sera bonne », se félicitait début mai Shen Zhenming, ravi de voir les branches des néfliers ployer sous le poids des fruits. En tant que PDG du parc écologique, il a assisté à chaque étape de sa « montée en gamme ».

Le parc écologique des néfliers LianYi a été créé en 1999, à l’initiative de la société d’horticulture Shanghai XiangLu, qui a commencé par planter près de 5 hectares d’une variété de néfliers du Japon provenant de Dongshan à Suzhou. Puis en 2004, la société a formé la coopérative fruitière Shanghai HuXiang, et la plantation de néfliers s’est étendue sur 26 hectares. Les néfliers donnaient beaucoup de fruits chaque année, mais par manque de suivi en termes d’entreposage, de transport et de marketing, les prix des nèfles étaient très bas et la demande inexistante. Au bord du dépôt de bilan, la coopérative était pratiquement incapable de faire face aux coûts, et les revenus des agriculteurs étaient évidemment très peu élevés. C’est alors qu’en 2009, un amoureux de l’agriculture, Shen Zhenming, a renoncé à la gestion de ses six hôtels pour investir dans la création d’une société d’exploitation du parc de néfliers.

A l’époque, la vogue du tourisme vert était en pleine explosion. Chaque jour férié voyait des citadins de plus en plus nombreux sortir en banlieue ou en périphérie des villes pour s’immerger dans la nature et s’adonner à la cueillette des fruits et légumes. A chaque saison des nèfles, quand les fruits dorés pendaient aux branches des néfliers, leur couleur lumineuse mise en valeur par les feuilles vertes, ouvrir le parc au public pour la cueillette semblait alors assez pertinent. Un membre de la direction a-t-il proposé de créer un parc de loisirs à destination du tourisme vert ?

Mûre réflexion


En fait, combiner agriculture et tourisme, c’était l’objectif initial de Shen Zhenming, avant même d’acquérir le parc de néfliers. « La principale cause des difficultés auxquelles était confrontée la coopérative auparavant, c’était le manque de valeur ajoutée des produits de l’agriculture. Accroître la surface de plantation de néfliers permettait d’augmenter la capacité de production, mais cela n’offrait pas d’utilité en l’absence de marché et de circuit de distribution adéquats. En conséquence, les nèfles bradés ne trouvaient pas preneurs et une grande quantité d’entre eux pourrissaient dans la plantation. » Shen Zhenming a alors réfléchi à un moyen d’accroître la valeur ajoutée de la plantation de néfliers, de répercuter la hausse des prix des nèfles sur les revenus des agriculteurs, et de tirer d’affaire le parc.

En mai 2010, le parc des néfliers a ainsi fait ses premiers pas dans le tourisme vert en proposant la cueillette au public, attirant rapidement l’attention des habitants des environs. Après avoir essayé pour la première fois la cueillette de nèfles en 2010, la famille de M. Lin, qui vit dans le quartier Qingpu local, est devenue rapidement une habituée du parc des néfliers, où elle vient s’amuser désormais chaque saison.

Source de détente pour les touristes, la cueillette permet aussi de résoudre les problèmes de récolte et de vente des nèfles, tout en accroissant les revenus et la productivité du parc. Présent depuis le début, l’agriculteur M. Liu a été témoin du changement : « Les nèfles se conservent une semaine environ. Avant, quand elles n’étaient pas commercialisées, tout le monde était très anxieux car personne ne pensait à la cueillette et beaucoup de nèfles pourrissaient dans le parc. Aujourd’hui, les touristes peuvent en cueillir autant qu’ils veulent. Les agriculteurs comme nous qui cultivent des néfliers sont beaucoup plus sereins.»

 

Désaisonnaliser l’activité

Pour allonger le temps de visite des clients, le parc de néfliers a ouvert un restaurant écologique. En discutant avec les visiteurs, Shen Zhenming s’est rendu compte que leurs attentes vis-à-vis de la sécurité et du respect environnemental dans les parcs étaient élevées. Il a donc mis l’accent au sein du parc sur l’élevage écologique de bétail comme les poulets et les canards. Il fait en sorte que les fruits tombés des néfliers, les insectes et autres espèces naturelles ne soient pas perdus. Shen Zhenming insiste pour qu’en priorité dans le restaurant soient utilisées en totalité les ressources du parc, que les cultures du parc soient ainsi valorisées tout en assurant la sécurité alimentaire et le caractère écologique des plats servis.

Du fait de son caractère fortement saisonnier, la culture de néfliers présente des risques. Le parc a donc introduit de nombreuses et nouvelles variétés de fruits et légumes, à destination du public. Après avoir fait l’état des lieux des plantations agricoles à Taiwan, Shen Zhenming a ainsi introduit des dizaines de fruits en provenance de l’île, comme les fruits du dragon, des fruits de la passion, des pommes sucrées etc.
Parallèlement, afin d’améliorer la culture des néfliers, des expérimentations sont menées au sein du parc. Selon les études, les nouvelles semences et espèces introduites nécessitent une période de trois ans avant de porter des fruits. L’objectif est de ne pas perturber la culture principale des néfliers qui est la base du parc, mais d’utiliser pleinement l’espace laissé libre. En se promenant dans le parc écologique de néfliers, un observateur attentif peut remarquer qu’entre deux rangées de néfliers poussent d’autres plantes. Par exemple, sous certains néfliers sont plantées des herbes de la médecine chinoise venues d’écoles de médecine, qui, lorsqu’elles seront récoltées, apporteront au parc des revenus non négligeables.

 

Les émissions de carbone augmentent avec l’allongement de la chaîne d’approvisionnement du parc. En visitant les parcs d’agriculture écologique les plus pointus du pays, Shen Zhenming a pu étudier des expériences d’« économie circulaire ».  Une fois, lors de l’un de ses examens in situ, un responsable d’un parc lui a confié ses convictions : « Les déchets alimentaires sont un trésor. En plus d’être un moyen proactif de protection de l’environnement, l’utilisation des déchets à bon escient est source de bénéfices économiques pour le parc.» 

Cette simple phrase a été un déclic pour Shen Zhenming. En faisant ses propres recherches, il  a réalisé que, en prenant en compte leur teneur en matière sèche, 50 millions de tonnes de déchets alimentaires peuvent générer 5 millions de tonnes d’alimentation de bonne qualité pour animaux, nécessitant normalement la culture annuelle de 667.000 hectares de terres arables, et présentant un teneur en protéines correspondant à la culture de 1,3 million d’hectares de soja. En se basant sur les 70 tonnes de déchets alimentaires générés annuellement par le parc de néfliers, dans l’hypothèse où ils peuvent être utilisés dans leur totalité, cela équivaut à économiser la culture d’environ un hectare de terres arables. De plus, cette initiative assure au parc de néfliers un profil plus économiquement responsable.

Des fruits plus sucrés

Investir dans la protection de l’environnement ? Au départ, les autres membres du conseil du parc écologique n’étaient pas très compréhensifs. L’un deux a objecté qu’il faudrait mieux investir cet argent dans l’agrandissement des installations du parc, pour accroître la capacité d’accueil et les bénéfices économiques immédiats. Certes, a rétorqué Shen Zhenming, l’investissement dans un système écologique d’économie d’énergie représente environ 3 millions de yuans, mais chaque année, le traitement des déchets alimentaires peut considérablement valoriser ces derniers. L’amortissement de l’investissement devrait intervenir dans les trois ans car les bénéfices économiques liés au traitement des déchets alimentaires sont estimés à 700.000 yuans. Et ce système zéro émission zéro pollution peut constituer un projet pilote pour les parcs de loisirs verts. Cette argumentation chiffrée est parvenue à convaincre les membres du conseil, et la mise en place a été réalisée en 2012.

Un peu plus d’un an après, les bénéfices du traitement de déchets sur le développement du parc sont visibles. L’application des biotechnologies sur les déchets alimentaires, de façon similaire au processus pratiqué dans les marais, produit du méthane qui fournit l’alimentation énergétique de la cuisine et de l’éclairage extérieur du parc, les émissions liquides étant utilisées comme engrais biologiques pour la culture des sols. En instituant ce cycle – ressources naturelles – produit de l’agriculture – déchets alimentaires – recyclage des ressources – ce système d’économie circulaire est ainsi optimisé, et sa viabilité économique garantie. Selon les rapports, ce système écologique de traitement des énergies renouvelables offre au parc de néfliers des revenus substantiels : une production annuelle d’électricité de 15.000 kilowatts et de 2.800 tonnes d’engrais biologique, soit un bénéfice économique d’à peu près de 700.000 yuans chaque année. Par ailleurs, les engrais biologiques produits sont riches en nutriments nécessaires à la croissances de plantes biologiques, qui contribuent fortement à l’amélioration des fruits des néfliers. Selon les évaluations de Shen Zhenming, le taux de sucre après l’utilisation de l’engrais biologique a augmenté de 1,2 %.

Propagation du modèle 

Et ce système écologique a attiré l’attention des exploitations agricoles environnantes. Un grand nombre de fermiers viennent visiter le parc les uns après les autres pour étudier et chercher de l’inspiration, dans l’optique de valoriser à leur tour leurs déchets alimentaires. « D’une part, se félicite Shen Zhenming, ce système écologique d’économie d’énergie permet d’optimiser l’utilisation quotidienne des volumes et des surplus, c’est-à-dire l’efficacité économique de la production. D’autre part, l’amélioration des conditions sanitaires du parc peut faire tâche d’huile dans toute la région. » Cette année, annonce-t-il, le parc des néfliers projette de signer un accord de coopération avec les fermes environnantes pour organiser une collecte des déchets alimentaires. De plus, si ce système de traitement des déchets convient au parc de néfliers, Shen Zhenming envisage d’étendre le projet, afin que cette production d’électricité par combustion de méthane puisse à l’avenir fusionner avec le réseau national d’électricité. 

Shen Zhenming réfléchit aussi au système de chauffage des chambres d’hôtels – le parc en compte 45, auxquelles s’ajoutent les salles de restauration et les locaux du personnel. Au total la surface intérieure dépasse les 8.000 m2. Les hivers sont froids à Shanghai, et si l’on utilise le simple air conditionné, non seulement ce n’est pas très efficace en termes de chauffage, mais en plus ce n’est pas très écologique car il y a beaucoup de perte d’énergie. Le parc de néfliers à mis en place un système de chauffage au sol, qui offre de la chaleur en hiver et de la fraîcheur en été, à la fois respectueux de l’environnement et économe en électricité. Selon les estimations de Shen Zhenming, les économies annuelles en électricité seraient de 40%. Ces dernières années, les investissement de la société en installations écologiques ont atteint 18 millions de yuans, mais les résultats sont tangibles en termes de réduction des déchets et économie d’énergie, sans parler de l’allègement de la pression de l’environnement.

 

Guō Yìjùn

 

 

农业园里种出“循环经济”经(组图)

 

2014年05月31日06:33 | 我来说两句(1人参与) | 保存到博客

 

 

本报记者 郭艺珺

 

 

         时下,正是枇杷最佳上市季,上海青浦联怡枇杷生态园迎来了一波波兴致盎然的采摘游客。从一度濒临倒闭的农业合作社,转型发展到如今成为现代观光农业园,这里每天待客络绎不绝。

 

 

  鲜为游客所知的是,枇杷园使都市农业跳出传统农业的圈子:不仅在发展生态采摘、农业科技展示、度假娱乐特色上下功夫,还在保护生态环境上也做足了功课,其中引入的环保处理系统,就为枇杷园实现年发电1.5万千瓦时,年产有机肥2800吨。

 

 

  从时令采摘到生态餐饮

 

 

  “今年雨水适量,阳光充足,枇杷又是一个好收成。 ”5月初,沈振明看着园内一棵棵结着硕果的枇杷树,满心欢喜。身为枇杷生态园的董事长兼总经理,他眼看着枇杷园走过“升级”的每一步。

 

 

  联怡枇杷生态园成立于1999年,前身是上海香绿园艺有限公司, 公司通过从苏州东山引入70余亩的白沙系白玉枇杷品种开始发展特色种植。 2004年,公司发起成立上海沪香果业合作社,将枇杷园的种植面积推广至390亩。然而,虽然枇杷几乎年年丰收,但是由于缺乏后续产业的加工储存、运输、 销售支持,导致枇杷的价格低廉,没有销路,合作社几乎无法收回成本,农民收入自然很低,合作社的经营一度陷入困境,运作难以为继。 2009年,热爱农业的沈振明放弃自己正在经营的六家酒店,选择投资建设枇杷园,成立了上海联怡枇杷乐园投资管理有限公司。

 

 

  当时,“农家乐”热潮涌动。每逢节假日,越来越多的都市人喜爱到 市郊或是周边地区,融入自然,亲自采摘一番蔬果,品尝一顿农家乐。而每到枇杷成熟季节,一颗颗金灿灿的枇杷挂满枝头,在绿叶映衬下显得格外耀眼,非常适合 供于游客欣赏采摘。有董事提出,何不将枇杷园打造成休闲农业园?事实上,农业与旅游业结合,正是沈振明在接手枇杷园前的打算。沈振明说:“之前的合作社之 所以会面临经营困难,主要原因是农产品的附加值太低了。再加上枇杷园虽然产出量大,但是缺乏与市场准确对接的销售通道,导致最后枇杷贱卖都找不到人要,大 量的枇杷烂在园内。 ”他琢磨,如何增加园区内枇杷种植的附加值,枇杷的价格上去了农民的收入才能增加,园区的经营才有出路。

 

 

  2010年5月,枇杷园开始向旅游业迈进第一步—推出时令特色采 摘活动,很快便引起了周边市民的关注,纷至沓来。家住青浦本地朱家角地区的林先生一家在2010年第一次前来枇杷园体验采摘项目后,便成了枇杷园的常客, 在往后每年的枇杷应市季节,林先生总要带上一家人来园区体验采摘的乐趣。

 

 

  枇杷采摘活动给游客带来了乐趣,也为园区解决了枇杷采摘、销售的 问题,实现园区的增收增产。一直留在园内的农民老刘就见证了园区发生的变化:“枇杷保存期就一周左右,以前枇杷没销路大伙儿都犯愁,没心思采摘,好多枇杷 都烂在园子里,现在来园的游客想要多少自己摘多少,我们这些种植枇杷的农民,心里舒畅多了。 ”

 

 

  为了留下更多客人,枇杷园开设了生态农家乐餐厅。沈振明在与游客 的聊天中得知,他们对农业园里的安全和绿色期望值都很高。为此,园内坚持科学的套种套养,如采用生态套养鸡、鸭等畜禽,靠吃枇杷果林中掉落的果实、虫等自 然生长。沈振明想到餐饮的食材首先要全部来自园内,既能充分发挥园内作物的价值又能够保障菜肴的安全绿色。

 

 

  由于枇杷具有很强的季节性,特别是单一农产品种植会遇到很多不确定性风险,枇杷园还从海内外引入了多种观光蔬果新品种。例如,沈振明在考察过台湾的农业种植情况后,从台湾引进了火龙果、百香果、释迦、莲雾等十多种水果,并在园区里构建了观赏水果新品种示范区。

 

 

  除了对枇杷品种进行科学改良,园区内还进行科学套种套养。据悉, 新苗的栽植,新品种的引入,往往需要经历三年的成长期才能开始产果。枇杷园的作物生长期间,在不改变主作物种植方式、不影响作物生产的基础上,通过充分利 用主作物生长空余的地面与空间套种作物。走在枇杷生态园内,仔细观察便能够发现几乎每一片主作物种植地的空余空间种植着另外一种作物品种。比如,枇杷树下 就种植着来自医学院的中草药,收获之时又会为园区增加一笔不小的收入。

 

 

 

  餐厨垃圾“变”沼气发电

 

 

  生态园的产业链拉长了,但同时也造成了更多碳排放。沈振明在访问全国优秀生态农业园的经营经验中,多次学习取经到了 “循环经济”。在一次考察过程中,一位园区的负责人与沈振明分享经验:“餐厨垃圾浑身是宝,用好它能为园区带来经济效益,还能发挥环保的积极作用。 ”

 

 

  简单的一句话在沈振明心中激起了涟漪。通过查找资料,他了解到: 按干物质含量计算,5000万吨餐厨垃圾相当于500万吨的优质饲料,内含的能量相当于每年1000万亩耕地的能量产出量,内含的蛋白质相当于每年 2000万亩大豆的蛋白质产出量。按照枇杷园当前的年餐厨垃圾70吨计算,如果垃圾得以全部利用,相当于节约了14亩耕地。而且,枇杷园发展至今的规模应 该对环境承担更多的责任。

 

 

  投资做环保?一开始,生态园的其他董事并不能理解,有人还提出, 不如把这笔钱拿来投资园内的设施,把园内的设施规模扩扩大,增加园区的接待能力,经济效益来得还更直接些。沈振明给董事们算起了一笔账:投资一套环保节能 系统,大概要300万元左右;但是每年通过餐厨垃圾的处理变废为宝,能大大增加餐厨垃圾的资源价值。预计餐厨垃圾通过处理后能为园区每年带来经济价值70 万元左右,不出三年便能回收成本实现营利。而通过这套环保系统实现园区零排放零污染,也能探索休闲农业生态园的发展。这一笔“账”终于得到了董事们的理 解。

 

 

  2012年,枇杷园引进了环保节能处理系统。经过一年多的使用, 餐厨垃圾的处理为园区的发展带来了看得见的效益。通过对餐厨垃圾进行生物技术处理,形成以沼泽为纽带的能源综合利用模式,所产生的沼气用于支持厨房、路灯 的能源供给,而沼液则作为有机肥用于园区的土壤改造。环保处理系统的引进,一方面通过“自然资源—农产品—餐厨垃圾—再生资源”的资源反馈式循环经济体 系,实现园区内部的资源利用最大化和零排放、零污染,另一方面又保证了农业循环经济的“经济”性。据介绍,通过环保处理系统对资源的可再生利用,枇杷园 “收益”可观:枇杷园实现年发电1.5万千瓦时,年产有机肥2800吨,为园区每年创造近70万元左右的经济效益。预计全部设备投资能在三年内全部进行回 收,为园区经济的良性循环提供了保障。除此以外,利用餐厨垃圾制成的有机肥富含有机物质和作物生长所需的营养物质,非常有助于促进枇杷产量和品质的提升, 据沈振明测算,用了有机肥料后园区枇杷的甜度提高了1.2%。

 

 

  如今,枇杷园内的这套环保节能系统引起了周边农庄的关注,不少农 庄的庄主纷纷前来参观学习,并受到启发,也想使经营中产生的餐厨垃圾变废为宝。沈振明颇为乐意:“一方面园内的这套环保处理系统日最佳处理容量还有剩余, 如果能够增加日餐厨垃圾的处理量,可以增加经济效益的产出;另一方面,除了提升本园区的卫生条件外,也许还能够发挥作用改善周边地区的卫生环境。 ”他告诉记者,枇杷园计划今年与周边农庄达成合作协议,进行餐厨垃圾的收集。此外,鉴于理论上每一吨餐厨垃圾产生的沼气可以发电200度,如果枇杷园内的 这套餐厨垃圾环保处理系统发挥得当,沈振明考虑还可以进一步扩大餐厨垃圾沼气利用发电项目规模,未来或许还能将沼气燃烧所产的电量并入国家电网中。

 

 

  沈振明还对园区客房采暖系统动起了脑筋。园区有41间客房,再加 上各类餐饮娱乐场和办公场所,总体室内面积超过8000平方米。上海冬季阴冷,如果单纯的用空调采暖不仅热效率低,而且能耗高、不环保。枇杷园引进了地暖 供水系统和地源热泵系统,冬暖夏凉,既环保又能省电。沈振明测算过,这套地源热泵系统每年给园区节约用电达40%以上。近年来,公司在节能环保设备上累计 投资达1800余万元,企业获得了能耗节约的实惠,降耗减排也大大减少了环境压力。

 

 

  作者:郭艺珺来源解放日报)