Pour choisir un hôtel, le premier réflexe est souvent de se baser sur le nombre d’étoiles. Mais pour un restaurant, la note d’évaluation est rarement prise en compte. Un système de classification des restaurants a été mis en place à Pékin il y a huit ans, mais le public n’a jamais su clairement faire la différence entre les notes ; d’autre part, la plus basse note D n’a tout simplement jamais été affichée sur aucun restaurant. Cette ancienne classification pouvait donc difficilement avoir une quelconque utilité.

Mais à partir de maintenant, le niveau d’un restaurant pourra, espérons-le, être visible d’un seul coup d’oeil. Selon les services de contrôles sanitaires de Pékin, tous les restaurants de la ville vont voir cette année leur notation revue, passant d’un système de quatre à trois niveaux, s’alignant ainsi sur les standards de tout le pays.

Ainsi, la classification des services de restauration effectuée par les contrôles sanitaires comporte deux parties, le degré de dynamisme et l’évaluation annuelle. Le niveau de dynamisme peut être excellent, bon, ou passable ; il est alors représenté respectivement par un visage stylisé rieur, souriant ou impassible. Parallèlement, qu’elle soit excellente, bonne ou passable, la note annuelle est indiquée respectivement par les trois lettres A, B, C.

Effectuée par département chinois de l’inspection des produits alimentaires et médicaux,  l’évaluation des cantines scolaires, des services de restauration collective, des cuisines centrales, des services de restauration dans les attractions touristiques de la ville devrait être achevée fin juin ; d’ici fin novembre devraient être notés les restaurants à grande échelle, les cantines d’entreprises de plus de 500 personnes et les chaînes de restaurants.